On pourrait lire les fleurs du mal
S’esclaffer sur des larmes fatales
Le diable va marcher dans la rue
Manger la viande, le cheval cru
Gambadons le long du canal
Rigolons des nos malheurs, des râles
Prions les muses, les ingénues
Brûlons les phrases, les livres lus
Ripaillons des pestes en pagaille
Quand il faut que l’on s’en aille
La tête dans le désert se tue
Comme le chameau se perd, salut
Alors on s’éclatera là, pense,
Qu’on exécute une dernière danse
Ruinons les malentendus
On a pas fuit les malotrus
Les mitraillettes tombent en rafales
Comme les braguettes, les pierres tombales
Pendant que nos étreintes déraillent
Et qu’on exhibe nos entrailles
Pendant ce temps les anges s’en branlent
Les séraphins en redemandent